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Joël Serra (S 2013-D 2016 I) récompensé par la Fondation Jean-Jacques et Félicia Lopez-Loreta

12 octobre 2018 Vie du réseau
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La Fondation Jean-Jacques et Félicia Lopez-Loreta a pour but d’encourager les jeunes meilleurs diplômés de quatre écoles d’excellence suisses et françaises en décernant chaque année des prix pour mener à bien des projets innovants et hautement prometteurs de recherche académique ou à visée entrepreneuriale.

Pour la première édition de ce prix, la Fondation a décidé de décerner des prix d’un montant de 1 million d’euros chacun à trois lauréats, dont un de l’ISAE-SUPAERO et un de l’École polytechnique.

Joël Serra (S 2013-D 2016 I) et le projet Virtuose : révolutionner la validation des structures composites

Ingénieur diplômé de l’ISAE-SUPAERO et de l’Université de Cranfield en 2013, Joël Serra obtient en 2016 son doctorat de l’ISAE-SUPAERO suite à une thèse en mécanique des structures composites menée à l’Institut Clément Ader en collaboration avec Airbus Group Innovations.

Il rejoint ArianeGroup en 2017 où il est en charge de la justification de la tenue thermomécanique des assemblages boulonnés du futur lanceur Ariane 6. Il occupe depuis octobre 2017 à l’Université de Bristol, le poste d’Ingénieur de recherche en modélisation des structures composites. A ce titre, Joël Serra collabore avec Rolls-Royce pour garantir la tenue des pales des moteurs d’avion, très souvent soumises à des impacts en vol.

C’est pour son projet Virtuose (VIRTUal testing of aerOnautical compoSite structurEs) que Joël Serra se voit décerner le prix de 1 million d’euros par la Fondation Lopez-Loreta.

Alors que la méthodologie actuelle de certification des structures composites (présentes dans l’industrie aéronautique mais également nautique ou ferroviaire) nécessite aujourd’hui de nombreux essais - la certification de l’Airbus A350 en compte quelque 70 000 - le travail de Joël Serra vise à développer une nouvelle méthodologie de validation de ces structures, en se plaçant à une échelle d’échantillons intermédiaire.

Joël Serra entend ainsi faire monter en capacité le code de calcul développé à l’Institut Clément Ader. Le but est d’obtenir un modèle numérique prédictif, permettant à terme de simuler et valider numériquement des structures d’une taille de l’ordre de 50 cm.

Ce changement d’échelle ouvre de nouvelles perspectives en matière d’innovation et de transfert de technologie puisqu’il permettra la validation numérique de ces structures composites sur des problématiques scientifiques ardues tels que les impacts, la jonction entre deux éléments de l’aile par exemple ou encore les fissures se développant dans les matériaux. Cette nouvelle méthodologie permettra également d’accélérer les délais de fabrication et de conception de 25% tout en allégeant de 20% le coût lié aux nombreux essais.

Pour Joël Serra, l’obtention de ce prix est « une superbe opportunité. Cette récompense nous permettra de constituer une équipe de recherche avec des recrutements de doctorants et d’ingénieurs-chercheurs. Cela représente également une belle reconnaissance du travail mené à Toulouse au sein de l’Institut Clément Ader. Cette distinction renforce d’autant plus la légitimité de ce projet qui a notamment bénéficié du soutien de l’ISAE-SUPAERO et de sa Fondation, d’Airbus, de Dassault Aviation, de Stelia, de Daher ainsi que du pôle Aerospace Valley. »

Source site ISAE-SUPAERO du 25 octobre 2018




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