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Soutenances des Projets Innovation et Créativité (P.I.C.) : projet de financement participatif
Dans le cursus de 1ère année. Les étudiants ont la liberté de sélectionner le projet qui leur plaît le plus parmi ceux qui leurs sont présentés, mais ils ont également la possibilité d’en proposer un de leur choix. S'agissant de leur premier sujet d'ampleur, l'équipe pédagogique les soutient et les amène à développer leur esprit d’initiative et leur capacité de travail en équipe.
L'Amicale et la Fondation s'investissent dans cette démarche pédagogique en proposant aux étudiants de s’engager dans l’analyse de problématiques qui nous intéressent.
Cette année nous avons donc proposé plusieurs sujets, dont une pré-étude en vue de la mise en place d’une solution de financement participatif.
Tout au long de l'année, Jean-Louis Marcé (X 1966 - S 1971) et Eve Sejalon pour la Fondation et moi-même, pour l'Amicale, avons encadré, conseillé et orienté les quatre étudiants qui avaient porté leur intérêt sur notre projet. Marion Valette, Coline Piloquet, Maxime Dupire et Abdelalim El Hamichi se sont donc réparti les tâches pour couvrir l'ensemble des problématiques, tout en nous proposant régulièrement des synthèses d'avancement.
Ils ont d’abord travaillé à une synthèse de l’état de l’art en matière de financement participatif, dans le domaine de l’enseignement.
Il s’avère que cette solution est de plus en plus connue en France mais nettement moins développée qu’à l’étranger, comme par exemple aux Etats-Unis. Chez nous, ce sont essentiellement les écoles de commerce qui se sont engagées dans cette voie.
Nous pourrions donc être parmi les premières écoles d’ingénieur à le proposer.
La majorité des universités, comme celle de Berkeley avec qui les étudiants ont eu de nombreux échanges, ont choisi de s’appuyer sur des entreprises spécialisées proposant des sites en marque blanche, plutôt que de développer leur propre plateforme. Néanmoins, dans notre cas, cette solution pourrait être intéressante pour nous permettre de tirer parti du mécanisme de déduction fiscale auquel nous donne droit le statut de notre Fondation, reconnue d'Utilité Publique.
Par ailleurs, cette solution permettrait de maîtriser la sécurité de nos données.
En complément de l’étude de faisabilité, il était également nécessaire de confirmer le besoin. Un sondage a été diffusé et a récolté près de 140 réponses, toutes promotions confondues, y compris parmi les masters. Il révèle qu’un étudiant sur deux a un projet en cours.
La moitié de ceux qui se sont lancés rencontrent des difficultés à les financer, tandis que la moitié de ceux qui n’en ont pas oseraient l’aventure s’ils savaient comment obtenir leur budget.
La possibilité d’être soutenus par des anciens élèves, sous réserve de défendre leur dossier devant un comité puis de tenir régulièrement informés leurs mécènes de leurs avancées, a reçu un accueil très favorable et quasi unanime.
Du côté des alumni, une dizaine d’entre nous, de tous profils, ont été interrogés par téléphone: si vous en faites partie, un grand merci à vous ! Là encore, les retours sont très encourageants puisque que les ¾ seraient prêts à soutenir des projets.
S’il est aujourd’hui déjà possible de faire des dons, l'absence d’une vision précise sur l’usage final constitue un frein important. Certains d’entre vous proposent également de soutenir aussi par ce biais des projets institutionnels, confirmant l’une des orientations que nous envisagions.
Nos quatre étudiants ont soutenu leur présentation en s’appuyant sur une vidéo humoristique et pédagogique qui a reçu un joli succès ! Ils ont d’ailleurs été pré-sélectionnés pour le prix PIC récompensant le meilleur espoir de valorisation !
Charge maintenant à l’Amicale, la Fondation et l'École de s’engager pour de bon dans cette voie, qui nécessitera une parfaite synergie au profit de tous !
Stéphane Julien (E2012), ici en photo
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